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Les mille et une facettes des huiles essentielles: aromathérapie, olfactothérapie ...

Dernière mise à jour : 12 janv. 2022





Pourquoi travailler avec des huiles essentielles ?

Tout comme les individus, chaque plante possède une couleur et une vibration, des caractériques chimiques qui lui sont propres et la rendent unique et précieuse. Parmi les 800.000 espèces végétales, les plantes aromatiques capables de synthétiser une essence sont peu nombreuses. Seul, 10% du règne végétal en a la possibilité. C’est par la distillation que ces plantes aromatiques produisent des huiles essentielles.

Ces huiles essentielles ont des propiétés extraordinaires autour desquelles se déclinent de nouvelles voies thérapeutiques qui nous guident vers des sources de mieux-être physique, psychique et émotionnel. Je vous propose de découvrir quelques-unes de ces vertus, déjà mises en lumière, au travers de l’aromathérapie, l’olfactothérapie, aromachologie et l’aromathérapie énergétique…


L’aromathérapie


L’aromathérapie est un art millénaire. Saviez-vous que la « phytoaromathérapie » est la plus vieille thérapie du monde ?

L’usage aromatique des plantes est très ancien - les Egyptiens y avaient déjà recours en 4 000 av. J.C. pour l’embaumement des morts. Et c'est le philosophe, médecin et scientifique persan Avicenne qui fut le premier à extraire une huile essentielle pure au 10e siècle.


Les premières études sur la définition précise de l’aromathérapie et ses effets ne remontent qu’à la fin du 19e siècle. Le terme "aromathérapie" a été inventé par l’ingénieur chimiste et parfumeur René-Maurice Gattefossé. Celui-ci fut le premier à découvrir le pouvoir des huiles essentielles en plongeant sa main blessée par une explosion survenue dans son laboratoire dans une bassine remplie d’huile essentielle de lavande. Il fut immédiatement soulagé! Il est considéré comme l’un des pères fondateurs de l'aromathérapie contemporaine.


Ce n’est qu’au milieu des années 1970, que le chercheur français Pierre Franchomme mit en évidence, la notion de chémotype d’une huile essentielle, indispensable pour comprendre ce qu’est concrètement l’aromathérapie.

Le chémotype permet de définir une huile essentielle d'un poin de vue biochimique. C'est en quelque sorte son empreinte digitale, car il met en évidence son composant biochimique majoritaire ou distinctif. Il permet de nos jours une pratique ciblée, précise et efficace de l’aromathérapie.

Chaque huile essentielle est donc composée de molécules biochimiques qui sont à l’origine de ses propriétés thérapeutiques. La composition d’une huile essentielle est complexe, en effet, elle contient de nombreuses molécules aromatiques différentes. Elle possède dès lors plusieurs propriétés thérapeutiques. Il existe de nombreuses études scientifiques qui démontrent les propriétés biologiques et médicales des huiles essentielles qui sont de plus en plus reconnues également par le monde hospitalier. En outre, en fonction des besoins de chaque personne, il est possible de combiner les huiles essentielles en synergie.


En aromathérapie, les huiles essentielles peuvent être utilisées :

- par voie orale,

- par voie cutanée,

- par diffusion ou vaporisation dans l’atmosphère ambiante


Il convient de bien consulter les précautions d’emploi, certaines huiles essentielles n’étant pas du tout appropriées aux nourrissons, aux enfants et aux femmes enceintes.


Complémentaire à l’allopathie, l’aromathérapie vise à rétablir l’équilibre de l’organisme dans sa globalité. Aujourd'hui, au sein de L’École française, des scientifiques et thérapeutes ont pris le relais pour faire connaitre cette approche comme médecine à part entière. Il ne s’agit donc pas d’un simple effet de mode mais bien d’une médecine de terrain qui, lorsqu’elle est utilisée à bon escient, peut faire de véritables merveilles.


L’olfactothérapie


A la différence de l’aromathérapie qui s’appuie sur les différents bienfaits biochimiques des huiles essentielles, l’olfactothérapie offre à tout un chacun une expérience transformatrice à la découverte du pouvoir inconscient des odeurs et de leurs propriétés dans l’équilibre psycho-émotionnel.


Les odeurs : la voie royale de l’accès aux émotions et à l'inconscient.

D’un point de vue scientifique, l’olfactothérapie repose donc sur les liens neuronaux très directs qui existent entre les récepteurs olfactifs qui tapissent la cavité nasale et les récepteurs du cerveau limbique, siège des émotions et des souvenirs autrefois appelé le rhinencéphale, "le cerveau du nez".

Notre nez est tapissé de millions de neurones et de 400 récepteurs olfactifs permettant de sentir à chaque inspiration. Le signal chimique est transformé en influx nerveux qui sera transmis au cerveau limbique, cette zone du cerveau est considérée comme le siège de la mémoire et le centre des émotions chargées de réguler les comportements qui y sont associés.

Ce lien direct entre l’odorat et le cerveau limbique explique les réactions très intimes induites par les odeurs qui révèlent un souvenir, réactivent des émotions et influent sur notre bien-être et notre comportement en fonction du vécu de la personne et de son équilibre nerveux, émotionnel et hormonal au moment de recevoir l’odeur.

Le contexte est donc un élément clé : l’émotion du moment va directement influer sur la perception de l’odeur par le cerveau comme étant bonne ou mauvaise, agréable ou désagréable. Sensation appelée à rester marquée dans l’inconscient, ce qui explique que les odeurs ont ce pouvoir presque magique de « réactiver le passé » et de toucher l’inconscient avec justesse, délicatesse et précision. On a tous un jour fait l’expérience d’une odeur qui en un instant réactive une sensation enfouie dans notre mémoire…


C’est sur la base de ce lien subtil, que Gilles Fournil, a développé cette méthode afin d’utiliser l’odorat comme moyen thérapeutique agissant sur le plan émotionnel. Il a choisi d’employer les huiles essentielles car elles sont naturelles et concentrent de nombreuses molécules volatiles. Lorsque nous inhalons les notes aromatiques d’une huile essentielle, celles-ci déclenchent en effet les récepteurs de l’odorat, qui vont stimuler l’hippocampe et l’amygdale, des noyaux impliqués dans la gestion des comportements liés aux affects. On comprend pourquoi l’olfactothérapie par les huiles essentielles s’impose comme la branche de l’aromathérapie la plus puissante, mais aussi la plus directe, pour nous aider à visiter notre inconscient afin de libérer et pacifier nos émotions lors d'une séance.

Grâce aux odeurs, nous pouvons sentir, ressentir voire pressentir ce qui est irrationnel en nous. Elles se situent à la croisée de la sensorialité et de la connaissance de soi, tout en nous reliant à notre propre histoire et à notre environnement. Les huiles essentielles, en tant que support olfactif particulièrement pur et puissant, possèdent donc ce pouvoir de calmer, libérer et réguler les émotions, défaire les nœuds, évoquer des souvenirs, mais aussi de favoriser le recentrage, l’intuition, la créativité,… en influençant directement le système nerveux, en régulant le rythme cardiaque ou encore la respiration.

Les vibrations des huiles essentielles jouent également un rôle important dans l’olfactothérapie. En cela, elle se rapproche de l’aromathérapie énergétique, comme nous allons le voir un peu plus loin.


Je suis olfactothérapeute et je me tiens à votre disposition pour vous faire découverte cette merveilleuse méthode thérapeutique, qui ne manquera pas de vous surprendre !

Aromachologie


La science de l’olfaction est en pleine évolution. En plus de nous relier à nos émotions grâce à la stimulation du système nerveux limbique, il est scientifiquement prouvé que les molécules odorantes ont une influence directe sur les systèmes nerveux central et endocrinien, qui influencent à leur tour le comportement, la physiologie, les sentiments et les humeurs des personnes.


Ces propriétés sont désormais exploitées en marketing, certaines odeurs étant diffusées dans les grands magasins, par exemple, pour déclencher la compulsion d’achat mais surtout, les huiles essentielles et leurs odeurs font leur entrée dans le milieu hospitalier.


Selon une étude, la vanille par exemple est utilisée dans certains services de néonatologie comme celui de Haute-Pierre, proche de Strasbourg. La diffusion de cette fragrance dans la couveuse des nourrissons nés après 24 à 26 semaines de grossesse nous apporte des réponses bluffantes d’un intérêt majeur. Cette diffusion permet en effet de réduire de plus de 50% les apnées centrales les plus sévères, celles entraînant la mort du bébé. Ainsi, la vanille, véritable doudou olfactif, apporte un tel confort psycho-émotionnel que toutes les fonctions vitales s’harmonisent.


Autre exemple, l’aromathérapeute Isabelle Sogno-Lalloz a composé une "trousse aromatique" qu’elle utilise à l’hôpital afin de travailler sur les émotions négatives ressenties par des patients en soins palliatifs. Elle a pour cela étudié les huiles essentielles d’un point de vue chimique mais aussi symbolique et s’est par exemple intéressée à celles de grands conifères (épinette noire, cèdre de l’Atlas et sapin blanc) : ces essences ont non seulement des propriétés tonifiantes mais, en plus, elles sont extraites de grands arbres qui évoquent la force. Pour Isabelle, on peut donc les employer en inhalation contre les peurs profondes comme la peur de la solitude ou la peur de la mort.

Contre la tristesse et plus particulièrement le manque de joie de vivre, l’aromathérapeute propose d’investir les essences d’agrumes (mandarine verte, orange douce, citron, etc.), qui évoquent le soleil, la lumière.


Citons aussi le travail de Patty Canac, aromachologue, à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches et à la Pitié Salpêtrière. A l’aide de flacons d’odeurs développées dans un but thérapeutique, elle cherche à stimuler le langage et la mémoire de patients victimes d’accident vasculaire cérébral ou de traumatisme crânien. A la différence de l’olfactothérapie, sa méthode intitulée "Olfarom" investit aussi des parfums de synthèse afin de rappeler différentes odeurs de la vie courante (chocolat, crayon à papier, gaz, champignons, etc.).


En effet, la mémoire olfactive résiste mieux à l’épreuve du temps que les autres mémoires. L’odorat est un sens particulier qui offre l’avantage de permettre à une odeur de faire remonter un souvenir d’ordre émotionnel, gardé intact dans notre système limbique.


En milieu hospitalier, chez les personnes souffrant d’amnésie ou chez les personnes qui sont dans le coma, une rééducation efficace consiste d’ailleurs à raviver la mémoire en sentant des odeurs familières, bien connues dans le passé. La mémoire olfactive enregistre tout le contexte lié à un évènement et par le biais des nombreuses connexions neuronales entre la vue, l’ouïe et l’odorat, la mémoire se rééduque.


Pour ceux qui ont perdu l'odorat, il existe une solution pour stimuler les cils olfactifs et retrouver leur sensations… C’est la stimulation olfactive, une méthode d’entrainement individuel qui permet de solliciter la mémoire olfactive en travaillant quotidiennement sur la reconnaissance des odeurs naturelles ou de synthèses. En effet, certaines odeurs peuvent être reproduites chimiquement, mais elles ne posséderont pas les mêmes effets sur le cerveau et les émotions que les molécules olfactives des huiles essentielles).


En pratiquant des exercices simples matin et soir, toute personne atteinte de troubles de l’odorat peut ainsi accélérer la régénération de ses neurones olfactifs…Ces méthodes s'inspirent de l’entraînement des parfumeurs, pour dynamiser l’odorat en stimulant les connexions entre la mémoire et les émotions olfactives.

L ‘aromathérapie énergétique:


L’aromathérapie énergétique prend en compte la dimension vibratoire ou holistique, c’est-à-dire globale, des huiles essentielles, à partir du végétal dont elles sont extraites. Elle est de fait expérimentale. Dans le monde vibratoire et énergétique, les preuves scientifiques sont impossibles à établir. Cependant, les résultats sont parlants. Les expériences révèlent qu’en intégrant la notion énergétique l’on augmente l’efficacité thérapeutique tout en utilisant une quantité d’huiles essentielles bien souvent inférieure. De nombreux auteurs, thérapeutes et enseignants développent également une vision holistique des plantes, estimant que leur énergie, leur signature, leur vibration est aussi importante que leurs molécules biochimiques.


Bien que l’approche énergétique des plantes ne soit pas une méthode brevetée et exclusive, il est bon de rappeler que les médecines populaires et ancestrales, d’où qu’elles viennent, tiennent compte de cet aspect depuis des millénaires.

Elles n'ont pas seulement un effet guérisseur sur le corps physique. Elles ont aussi une action sur notre système hormonal et agissent sur notre état psycho-émotionnel et spirituel, sur nos sens, nos corps subtils et leurs centres énergétiques que sont les chakras. Retenant également le point de vue biochimique, l'aromathérapie énergétique est cependant plus guidée par le côté vibratoire de la plante et son aspect physique : sa forme, sa texture, son odeur, sa couleur et la partie de la plante utilisée pour extraire l'huile essentielle. Au travers de cela, l'aromathérapie énergétique stimule l'ensemble de nos organes sensoriels, véritable pierre d'angle dans l'équilibre de nos doshas.


L’ « aromathérapie énergétique » est transmise par Lydia Bosson au sein de son école Usha Veda ? C’est une approche qui renoue paradoxalement avec le savoir des anciens. Dans cette vision, les huiles essentielles sont perçues comme « l’âme » des plantes, partie précieuse et subtile des végétaux. Ces essences « divines », que seuls les guérisseurs et les prêtres-médecins avaient le droit d’employer, sont en lien avec notre sphère psychologique et spirituelle. La sagesse millénaire de l’ayurvéda nous enseigne de son côté que les plantes agissent sur nos chakras et nos corps auriques, ces centres et champs d’énergie animant notre corps physique. L’aromathérapie énergétique est « holistique ». Elle se place à un niveau où tout est interconnecté, corps-émotions-psychologie-âme. Cela rejoint l’approche de l’école d’aromathérapie anglo-saxonne, qui s’appuie davantage sur les qualités énergétiques, vibratoires et spirituelles des huiles essentielles. Cette vision ne s’oppose pas à la conception phyto-allopathique de l’aromathérapie, mais est complémentaire.


Sources:

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